Coopératives

Papeterie de Docelles : Si Florange avait existé

Le groupe finlandais UPM a décidé de fermer la plus vieille papeterie de France entraînant le licenciement de 161 salariés. Ces derniers ont développé un plan de reprise en SCOP qui a obtenu les financements nécessaires à sa réalisation. Mais UPM refuse de vendre le site et préfère perdre de l’argent plutôt que de maintenir des capacités productives. Les salariés organisaient ce samedi 24 mai une journée portes ouvertes. read more »

De la coopérative vers l’appropriation sociale

Les projets de reprise d’entreprise par les salariés sous forme coopérative se multiplient. Longtemps ignorée par le mouvement ouvrier, la coopérative de travail redevient à la mode. Cette évolution correspond à une aspiration nouvelle des salariés et participe à la construction  d’un projet politique. On aurait tort de se contenter de regarder ce mouvement d’une façon sympathique sans se saisir de sa portée transformatrice. read more »

16 avril 1871, un « décret de principe » de la Commune

« La révolution du 18 mars aurait plus fait pour les travailleurs que jusqu’alors toutes les assemblées bourgeoises de la France depuis le 5 mai 1789 1». read more »

Entre nos mains : Chronique d’une tentative de SCOP

Le film « Entre nos mains » relate la tentative de reprise en SCOP de l’entreprise Starissima suite au dépôt de bilan de l’entreprise. La cinéaste Mariana Otero va suivre durant trois mois l’histoire de ces ouvrières qui vont, petit à petit, s’approprier un projet de reprise initialement conçu par une équipe d’encadrement. Suite à la défection d’un gros client de l’entreprise, le projet ne se fera finalement pas et l’entreprise sera liquidée. read more »

La Fabrique du Sud : reconstruire ce que le capital a détruit

Lors d’une réunion qui s’est tenue le 16 novembre 2013 à Besançon dans le cadre des 40 ans de Lip, Rachid Aït-Ouakli, ancien syndicaliste CGT de l’entreprise Pilpa et désormais co-fondateur de la SCOP La Fabrique du Sud, a exposé l’histoire de la lutte des Pilpa pour le maintien de leur usine de crèmes glacées de Carcassonne. En septembre 2011, le groupe R&R rachète l’entreprise Pilpa et décide, neuf mois après, de la fermer. read more »

Ceralep : depuis 2004, une reprise réussie

Ceralep est une entreprise de Saint-Vallier dans la Drôme qui conçoit et produit des isolateurs en céramique pour des courants à très haute tension. Elle appartenait à PPC Insulators, une société américaine détenue par un fonds d’investissement. Désirant fermer l’usine et plutôt que d’avoir à financer un Plan de « Sauvegarde » de l’Emploi , ce groupe choisira de mettre sa filiale en faillite par des facturations abusives. C’était sans compter sur la détermination des salariés qui monteront un projet de reprise en SCOP. read more »

Le groupe Mondragón se questionne

Suite au dépôt de bilan de la coopérative la plus emblématique du groupe, des dissensions fortes apparaissent sur le devenir de Mondragón. Deux tendances se font jour : une, centralisatrice, qui demande une plus forte intégration des coopératives entre elles et une autre, plus libérale, qui admet que le groupe puisse lâcher une coopérative. read more »

De Pilpa à La Fabrique du Sud

Pilpa, ça commence par une histoire, hélas, banale : une PME qui se fait racheter par un groupe, lui-même détenu par un fonds d’investissement. Il s’agissait pour le groupe de mettre la main sur un marché et des marques pour rationaliser la production, quitte à laisser sur le carreau des salariés. Neuf mois après le rachat, le groupe veut fermer l’usine Pilpa de Carcassonne. Les salariés résistent, obtiennent des indemnités supra-légales. Mais pour certains d’entre eux, la lutte ne s’arrête pas là et la production va se poursuivre sous d’autres formes. read more »

Chicago : l’autogestion à sa fenêtre

Fin 2008, les 250 salariés de l’entreprise Republic Windows and Doors, située à Goose Island., près de Chicago, qui produit des portes coulissantes et des fenêtres, ont vu le ciel leur tomber sur la tête. Ils furent licenciés, du jour au lendemain, sans préavis et au mépris des lois sociales, sans indemnités ni paiement de leur salaire. À ce moment particulier de la de crise financière et bancaire qui secouait le capitalisme mondialisé, on estime à 500 000 le nombre de licenciements mensuels qui frappait la force de travail américaine. read more »

Qu’a-t-il manqué à Fagor ?

En Espagne, la coopérative de travail Fagor electrodomésticos, membre du groupe Mondragón, est en cessation de paiement. 5700 emplois sont menacés dont 2000 en France. Cette entreprise est victime du secteur sinistré de l’électroménager et d’une encore trop forte dépendance au marché espagnol. Le fait que la direction de l’entreprise soit élue par des travailleurs n’est nullement en cause, bien que la nature hybride de la forme coopérative ait quelque peu limité la démocratie laborale à une minorité. read more »

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